AVANT-PROPOS

Notre numéro 2018-2 se présente en deux parties à peu près équilibrées, l’une consacrée aux débats et l’autre comprenant les recherches. Les débats de ce semestre sont d’une part une amorce de réflexion quasi politique sur le fonctionnement de l’Union Européenne (un article) et d’autre part le grand débat international sur la croissance annoncé au précédent numéro, qui s’est avéré particulièrement fructueux (neuf articles). Les recherches publiées sont également en rapport avec la croissance (trois articles) ou d’orientations diverses (quatre articles).

Nous ne commenterons pas ici les articles participant aux débats, en laissant à chacun le soin de se faire une opinion de visu. Notons simplement la très grande diversité des contributions, à la fois quant à la tonalité (politique, pensée théorique, relation de faits remarquables) et quant à l’application géographique (quatre continents et huit pays évoqués et représentés). A ce titre, ce débat montre la force d’une association internationale comme l’AIELF et son rayonnement moral et scientifique.

Les articles de recherche « spécial-croissance » méritent aussi les remarques précédentes et abordent trois sujets de théorie économique qu’ils situent dans des contextes géographiques bien délimités : le Portugal, le Moyen Orient et le Maghreb et l’Afrique sub-saharienne.

Marta SIMÕES, Adelaide DUARTE et João ANDRADE cherchent à identifier les déterminants de croissance déterminants pour le Portugal. Ils entreprennent une étude économétrique appliquée à quatorze pays de la Zone Euro et déterminent que la part croissante du secteur des biens non échangeables est un facteur négatif pour les chances de croissance du Portugal.

Dans ce numéro