Étude empirique des « déficits jumeaux » pour le cas du Sénégal

Ndongo Mané KEBE
Université Cheikh Anta Diop de Dakar, Sénégal
Faculté des Sciences Économiques et de Gestion
ndongomanekebe@gmail.com
https://orcid.org/0000-0003-4538-6448


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Résumé : Cet article vise à vérifier l’hypothèse de neutralité ricardienne au Sénégal, à travers de l’existence ou non du phénomène des « déficits jumeaux ». L’objectif visé dans ce travail était d’étudier la corrélation entre le déficit budgétaire et le déficit du compte courant. La revue de la littérature théorique est axée sur les approches d’équivalence ricardienne et conventionnelle (classique et keynésienne) portant sur les effets de l’endettement public sur l’économie réelle. La revue de la littérature empirique a permis de revenir sur certaines applications par pays ou données de panel pour confirmer ou infirmer l’hypothèse de neutralité par une vérification de l’existence ou non du phénomène des déficits jumeaux.
Ainsi, l’approche méthodologique adoptée est le test de cointégration des deux variables à travers l’utilisation du modèle à correction d’erreurs (MCE) suivant la méthode d’Engle et Granger (1987). Nos résultats indiquent une absence de cointégration entre les variables déficit budgétaire et solde du compte courant et donc de relation d’équilibre sur la période étudiée, entre ces deux variables, d’où une acceptation de la Proposition d’équivalence Ricardienne sur la période 1991–2020. Aussi, ce résultat s’identifie à la vérification de la Proposition d’Equivalence Ricardienne (PER) pour le Sénégal.

Mots-clés : hypothèse de neutralité ricardienne, déficits jumeaux, déficit budgétaire, déficit compte courant.

JEL classification : E62, H62.

DOI: https://doi.org/10.18559/RIELF.2022.2.8

https://rielf.aielf.org