Taux de taxation optimale et croissance économique : une application empirique au cas du Liban

Optimal tax rate and economic growth: an empirical application to the case of lebanon

Rosette Ghossoub Sayegh
Université Saint-Joseph de Beyrouth, Faculté de Sciences Économiques, Centre de Documentation et de Recherche Économique (CEDREC), Liban Rosette GHOSSOUB SAYEGH,
rosette.sayegh[AT]usj.edu.lb.
ORCID : 000-0002-7576-1619

Nisrine Hamdan Saade
Université Saint-Joseph de Beyrouth, Faculté de Sciences Économiques, Centre de Documentation et de Recherche Économique (CEDREC), Liban ORCID : 000-0002-5173-2143

Résumé : De nombreuses études mettent en évidence l’impact significatif de la politique fiscale sur le taux de croissance économique, dans les pays présentant une situation financière et économique précaire, similaire au cas libanais. Une étude empirique, couvrant la période 1971–2017, est menée dans cet article, pour déterminer la pression fiscale optimale qui maximise le taux de croissance économique au Liban. Une relation de non-linéarité entre le fardeau fiscal et la croissance économique est alors examinée, à travers le modèle statique de Scully (1996, 2003). En considérant les périodes de conflits politiques et d’instabilités économiques du pays, les estimations du modèle économétrique aboutissent à un taux de pression fiscale optimal de 20,62%.

Mots-clés : taxation optimale, dépenses publiques, déficit budgétaire, croissance économique.

Jel Classification : H21, H50, H62, O47.

DOI: https://doi.org/10.18559/RIELF.2020.2.3