Cycles politiques rationnels partisans et chômage : une évaluation empirique

Antoine Auberger
CRED, Université Panthéon-Assas (Paris II), France
antoine.auberger@u-paris2.fr

Résumé

On considère le même échantillon de pays (8 pays de l’OCDE) que Berlemann et Marwardt (2007) avec une base de données proche (1963-2005 ou période plus courte en fonction des données disponibles pour le taux de chômage mensuel). Si on considère le panel formé par les huit pays, les estimations montrent pour le chômage des résultats favorables à la théorie rationnelle partisane en tenant compte du degré de la surprise électorale. On montre que si on fait des estimations par pays les résultats obtenus pour le chômage sont très différents suivant les pays : par exemple, pour les États-Unis, les résultats sont favorables à la théorie rationnelle partisane mais pas pour la France notamment. Par rapport à Berlemann et Markwardt (2007), on fait également des estimations avec différentes variables partisanes (avec et sans la prise en compte du degré de la surprise électorale) pour tester la théorie rationnelle partisane pour le chômage. Le modèle d’Heckelmann (2006) ne donne pas de résultats favorables ni pour l’ensemble de l’échantillon des huit pays ni pour chaque pays.

Mots-clés : cycles politiques partisans rationnels, surprise électorale, incertitude électorale, chômage, pays de l’OCDE (8)

JEL Classification : C22, C23, D78, E32